Historique

Cette ligne du temps revient sur des événements majeurs qui ont marqué l’histoire du CIRÉ.
Une histoire qui est rythmée par les réalités migratoires de chaque époque. Pour plus de détails à ce sujet, descendez au bas de cette page.

1954

Le CIRÉ voit le jour sous le nom de “Centre d’Initiation pour RÉfugiés politiques”

1954
1961

Le CIRÉ est renommé “Centre d’Initiation pour Réfugiés et Étrangers”

1961
1976

Un rôle d’ “éducation permanente” est reconnu au CIRÉ, qui coordonne désormais l’accueil, l’installation et l’inclusion des étrangers et réfugiés en Belgique.

1976
Années 80'

Le CIRÉ coordonne les visites en centres fermés du côté francophone, pour en assurer un contrôle démocratique.

Années 80'
Années 90'

Le CIRÉ élargit encore ses objectifs et développe des outils d’information et de sensibilisation, pour changer l’image des réfugiés et demandeurs d’asile, vus pas beaucoup comme des profiteurs.

Années 90'
1994

Avec son homologue flamand Vluchtelingenwerk Vlaanderen, le CIRÉ met en place le Comité “zone de transit” pour apporter une aide juridique et sociale aux étrangers qui se trouvent détenus dans le centre “INAD”.

Le CIRÉ met en place un service logement et crée un “Fond de prêt de garanties locatives”.

1994
1996

Le CIRÉ adopte son nom actuel : « Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers »

1996
1998

Le CIRÉ contribue à la création du “Mouvement National pour la Régularisation des Sans-papiers et des Réfugiés” pour interpeller le monde politique sur les besoins de régularisation.

Avec Jesuit Refugee Service (JRS), le CIRÉ créée le “Groupe Transit”, qui rassemble les visiteurs des associations en centres fermés.

1998
1999

Au terme de multiples actions de mobilisation, d’occupations de lieux et d’un plaidoyer politique intense, en 2009 le combat aboutit à la régularisation de 40.000 personnes.

Le CIRÉ devient opérateur d’accueil. Il initie un modèle d’accueil alternatif aux centres d’accueil collectifs: les logements privés. Une première convention est conclue avec le Ministère de l’Intégration sociale pour l’accueil de 300 demandeurs d’asile.

1999
Années 2000

Une campagne de régularisation nationale, à laquelle le CIRÉ participe, permet à 42.000 des 60.000 personnes qui introduisent une demande d’obtenir un titre de séjour.

Années 2000
2009

Après une lutte de plusieurs années menées par de nombreux organismes et associations dont le CIRÉ, la Belgique n’enferme plus d’enfants pour raisons migratoires.

Cristallisant une expertise de longue date sur l’accompagnement pour reconnaitre les équivalences de diplômes, le service “Travail, équivalences et formations” voit le jour. En collaboration avec Actiris, il permet d’aider les personnes dans leurs démarches socio-professionnelles.

Le CIRÉ sort le premier numéro du “Migrations|magazine”, qui deviendra le “MicMag” en 2013.

2009
2010

Le service d’interprétariat que le CIRÉ avait repris, consolidé et développé depuis 2002 prend son envol et devient une association autonome: le SETIS Bruxelles.

2010
2011

Le CIRÉ et d’autres associations entrent en résistance contre une série de mesures très dommageable pour les droits des étrangers malgré que la Belgique n’ait pas de gouvernement.

2011
2011-2015

Le CIRÉ met en place un Bureau d’Accueil des primo-arrivants (BAPA) avec la Commune d’Ixelles.

2011-2015
2016

L’Union européenne signe un accord avec la Turquie, empêchant toute circulation des demandeurs d’asile vers l’Europe, suite aux mouvements migratoires importants (2015). En Belgique, 10.000 places d’accueil pour demandeurs d’asile sont fermées en quelques mois. Pour le CIRÉ et ses partenaires, cela signifie la fin de la convention pour l’accueil des demandeurs d’asile en logements individuel, active depuis 17 ans.

2016
2017

Un hub humanitaire est créé par plusieurs associations, dont le CIRÉ, pour aider les migrants et réfugiés “en transit” face à une politique de répression et de dissuasion.

2017
2019

L’ordre des barreaux francophones et germanophone et quinze associations, dont le CIRÉ, déposent un recours contre l’arrêté royal qui permettait d’enfermer des familles avec enfants. En avril, le Conseil d’État suspend certaines de ses dispositions, ce qui a pour effet de stopper l’enfermement de familles avec enfants.

2019

Histoire du CIRÉ et des migrations en Belgique

Au fil des années, les missions du CIRÉ se sont adaptées à la réalité des migrations en Belgique.

Après la guerre 40-45, la Belgique a besoin de main d’œuvre pour se reconstruire. Pour favoriser l’immigration économique, elle ouvre ses portes aux migrants selon les besoins des employeurs.

C’est dans ce contexte que le CIRÉ voit le jour en 1954 sous le nom de “Centre d’Initiation pour RÉfugiés politiques” à l’initiative d’associations, de syndicats et de la Fédération des Industries de Belgique. Sa mission principale est de permettre aux étrangers, notamment réfugiés, de découvrir la vie économique, sociale et culturelle de leur pays d’accueil. On y donne notamment des ateliers d’initiation à la société belge et des cours de français spécialisés. C’est aussi l’occasion de mettre en évidence les besoins observés sur le terrain.

  • Au début des années 60, le développement économique amplifie les besoins de main d’œuvre. La Belgique met alors en place une réelle politique d’immigration économique et conclut plusieurs accords avec l’Italie, la Grèce, l’Espagne, la Turquie et le Maroc. Beaucoup de travailleurs de ces pays fuient des dictatures fascistes et migrent en Belgique, parfois sans entamer les démarches leur permettant d’avoir accès au statut de “réfugié”, défini par la Convention de Genève signée en 1953. La différence entre “réfugiés” et “travailleurs migrants” importe peu dans les faits, car l’État n’assure pas de prise en charge des réfugiés.
  • En 1961, le CIRÉ est renommé “Centre d’Initiation pour Réfugiés et Étrangers“.
  • A partir des années 70, la Belgique plonge dans une crise économique et sociale suite au choc pétrolier de 1971. Les réfugiés sont alors souvent vus comme des migrants économiques non désirés. L’État belge décide de stopper l’immigration économique. La question de l’inclusion des immigrants dans la société se pose plus que jamais. En plus des cours de français, le CIRÉ développe son rôle de coordination et d’interpellation politique.
  • En 1974, la Belgique met en place une politique d’immigration restrictive et ferme ses frontières. En revanche, le pays se soucie de l’inclusion de ceux qui sont déjà là. Les Communautés sont chargées de mettre en place des mesures en la matière.
  • En 1976, un rôle d’ “éducation permanente” est reconnu au CIRÉ. C’est un tournant dans l’histoire de l’association, qui coordonne désormais l’accueil, l’installation et l’inclusion des étrangers et réfugiés en Belgique.
  • En 1980, après des années de négociations parlementaires, une loi majeure est promulguée. Portant “sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers”, elle permet de clarifier le cadre juridique des différents statuts de séjour. Un an plus tard, en 1981, la “Loi Moureaux” permet de sanctionner les discours racistes, xénophobes et de haine.
  • A cette époque, l’État belge met en place des cours de langues en Flandre et en Wallonie, ouvre le premier centre d’accueil pour demandeurs d’asile, crée le Commissariat aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA) et la Commission Permanente du Recours des Réfugiés (actuel Conseil du Contentieux des Étrangers-CCE) … Mais ouvre aussi un premier centre fermé pour étrangers en séjour irrégulier. Le CIRÉ y coordonne les visites du côté francophone, pour en assurer un contrôle démocratique.
  • En 1985, les accords de Schengen et l’acte unique européen permettent aux citoyens membres de l’Union européenne de circuler librement. Les législations nationales se durcissent alors, et “l’Europe forteresse” se construit peu à peu.
  • En 1989, avec la chute du mur de Berlin, des migrants de l’Est arrivent en Belgique, souvent de manière irrégulière, mais tolérée. Avec la crise en ex-Yougoslavie, le gouvernement crée un statut temporaire pour les personnes déplacées.
  • A la fin des années 80, les conditions pour obtenir l’asile et celles de l’accueil se durcissent pour lutter contre ce que l’administration considère comme des “abus”.
  • Les demandes d’asile augmentent. Dans un contexte de crise économique et de montée des extrémismes, les associations se trouvent devant un enjeu de taille: sensibiliser l’opinion publique et interpeller le monde politique sur le respect des droits des migrants. Le CIRÉ élargit encore ses objectifs et développe des outils d’information et de sensibilisation, pour changer l’image des réfugiés et demandeurs d’asile, vus par beaucoup comme des profiteurs.
  • Les années 90 sont aussi marquées par l’élaboration de règles européennes communes en matière d’asile, notamment le Règlement de Dublin et le concept de “pays tiers sûrs”. En 1994, la multiplication des centres fermés pour étrangers en séjour irrégulier pousse le CIRÉ et son homologue flamand Vluchtelingenwerk Vlaanderen à mettre en place un Comité “zone de transit”. L’objectif est d’apporter une aide juridique et sociale aux étrangers qui se trouvent détenus dans le centre “INAD”, zone de l’aéroport de Bruxelles national où la Belgique retient des personnes considérées comme illégales sur le territoire et les demandeurs d’asile déboutés.
  • Par ailleurs, de plus en plus de réfugiés ont des difficultés pour se loger en région bruxelloise. En 1994, pour répondre à ces besoins, le CIRÉ met en place un service logement et crée un “Fond de prêt de garanties locatives”. Durant la même période, le CIRÉ soutient des projets de réintégration dans le cadre de retours volontaires de migrants dans leur pays d’origine.
  • En 1996, le CIRÉ adopte son nom actuel: “Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers“. L’association développe de plus en plus d’activités de sensibilisation (pièces de théâtre, campagnes, expositions interactives…)
  • L’Europe continue de fermer et contrôler de plus en plus ses frontières. Pourtant, les États européens, dont la Belgique, ont besoin de main d’œuvre et exploitent les migrants sans titres de séjour, appelés communément “sans-papiers”. Le CIRÉ prend cette problématique à bras le corps. Il interpelle le monde politique sur les besoins de régularisation du séjour de ces personnes. Il contribue à la création du “Mouvement National pour la Régularisation des Sans-papiers et des Réfugiés” qui voit le jour en 1998. Ce mouvement regroupe des sans-papiers de tous horizons et est soutenu par une centaine d’associations francophones et néerlandophones. Il débouche en 2000 sur une campagne de régularisation: 42.000 des 60.000 personnes qui introduisent une demande obtiennent un titre de séjour.
  • En 1998, Semira Adamu, une jeune Nigériane, est tuée, étouffée sous un coussin par les gendarmes qui l’escortent lors de son expulsion. Ce drame choque l’opinion publique et une commission parlementaire – la commission Bossuyt – est créée pour émettre des recommandations afin qu’une telle tragédie ne se reproduise pas. Le CIRÉ dénonce alors les expulsions, qui sont une violence par essence. Avec le Jesuit Refugee Service (JRS), ils créent alors le “Groupe Transit“, qui rassemble les visiteurs des associations en centres fermés. Son objectif est d’analyser et de dénoncer les problèmes causés par l’enfermement et l’expulsion des étrangers en séjour irrégulier.
  • En 1999, le réseau d’accueil des demandeurs d’asile est saturé. Il faut ouvrir plus de places. C’est dans ce contexte que le CIRÉ devient opérateur d’accueil. Il initie un modèle d’accueil alternatif aux centres d’accueil collectifs: les logements privés, qui permettent aux personnes accueillies de vivre de manière plus autonome, dans le respect de leur vie privée. En 1999, le CIRÉ signe une première convention avec le Ministère de l’Intégration sociale pour l’accueil de 300 demandeurs d’asile. En 2003, il signe une seconde convention avec Fedasil, amenant le nombre de places d’accueil à 600.
  • Le 11 septembre 2001 marque un tournant dans l’histoire du monde. En Europe, les États se ferment de plus en plus et se concentrent sur la lutte contre l’immigration clandestine. Les obstacles se multiplient sur la route des migrants vers l’Europe.
  • Les demandeurs d’asile sont nombreux. Le CGRA traite en priorité les demandes d’asile les plus récentes et certains attendent des années pour obtenir une réponse. Dès 2003, sans-papiers et demandeurs d’asile entament des mouvements de protestation dans l’attente d’une réponse de la part de l’État. Ils occupent des églises et universités et entament des grèves de la faim. Ces combats, épaulés par le CIRÉ, mettent en lumière les dysfonctionnements de la procédure d’asile belge.
  • En 2003, le service logement développe les Groupes d’Épargne Collective et Solidaire (GECS) et depuis 2008, participe à la création du projet projet Community Land Trust (CLT). L’objectif de ces projets est de permettre aux familles à faible revenu (étrangères ou pas) d’acquérir un logement.
  • En 2006, la procédure d’asile est profondément réformée mais elle prend seulement en compte une petite partie des critiques et recommandations du CIRÉ et d’autres associations. Un des points positifs est la mise en place du statut de “protection subsidiaire” pour les personnes qui fuient des conflits, mais qui ne rentrent pas dans les critères pour obtenir le statut de “réfugié”.
  • A partir de 2008 le réseau d’accueil des demandeurs d’asile n’est plus à la hauteur des besoins. La situation est catastrophique: des milliers de demandeurs de protection se retrouvent à la rue, faute de places suffisantes. Au plus fort de la crise, le CIRÉ, Médecins du Monde et Vluchtelingenwerk Vlaanderen dressent avec Médecins sans frontières un camp de réfugiés au cœur de Bruxelles et ouvrent un centre d’hébergement d’urgence, “SOS accueil”, avec d’autres partenaires. Au bout de mois interminables, la crise s’achève.
  • Au fil des années 2000, avec d’autres acteurs de la société civile réunis au sein du forum Asile et Migration, le CIRÉ multiplie les actions pour protester contre la lenteur administrative des instances et demander la régularisation des sans-papiers. Depuis la campagne de 2000, il n’y a toujours pas de critères clairs et permanents pour régulariser… De ce fait, le nombre de personnes devenant sans-papiers augmente. Au terme de multiples actions de mobilisation, d’occupations de lieux et d’un plaidoyer politique intense, en 2009 le combat aboutit à la régularisation de 40.000 personnes.

  • A côté de ces combats, la détention d’enfants migrants en centres fermés choque et mobilise. L’enfermement de Tabita, une petite fille congolaise de 5 ans, en est un symbole emblématique. En 2009, après une lutte de plusieurs années menée par de nombreux organismes et associations dont le CIRÉ, la Belgique n’enferme plus d’enfants pour raisons migratoires.
  • Sur le plan de l’inclusion, la CIRÉ s’attelle à la mise en place d’une politique d’accueil des primo-arrivants à Bruxelles qui soit respectueuse et utile. Suite aux recommandations du CIRÉ, un cadre commun est mis en place en région bruxelloise francophone.
  • En 2011, le CIRÉ et d’autres associations entrent en résistance contre une série de mesures très dommageable pour les droits des étrangers. Bien que la Belgique n’ait pas de gouvernement, les parlementaires énoncent de nombreux projets de loi : restrictions de l’asile, de l’accueil, du regroupement familial, de l’accès à la nationalité…
  • Fin 2009, le CIRÉ sort le premier numéro du “Migrations|magazine“. L’objectif: informer pour dénoncer les injustices. En 2013, il devient le “MicMag”. En 2010, le film “Illégal” permet au CIRÉ et à ses membres d’informer et de sensibiliser sur les centres fermés au travers d’animations à travers toute la Belgique francophone.
  • Cristallisant une expertise de longue date sur l’accompagnement pour reconnaitre les équivalences de diplômes, le service “Travail, équivalences et formations” voit le jour en 2009. Depuis, il accompagne les personnes migrantes dans la reconnaissance de leurs diplômes et la valorisation de leurs acquis étrangers (depuis 2012, avec le soutien d’Actiris). Il les aide aussi à vérifier s’ils ont le droit d’accéder aux formations et aux études, et les soutient dans leurs démarches pour obtenir un permis de travail.
  • En 2010, le service d’interprétariat que le CIRÉ avait repris, consolidé et développé depuis 2002 prend son envol et devient une association autonome: le SETIS Bruxelles.
  • En 2011 et jusqu’en 2015, le CIRÉ met en place un Bureau d’Accueil des primo-arrivants (BAPA) avec la Commune d’Ixelles. Dans ce cadre, il publie des outils comme les cahiers et le site “Vivre en Belgique” pour informer les étrangers récemment arrivés sur la société belge.
  • Durant ces années, la Belgique prend une série de mesures qui entravent les droits des migrants: elle instaure un filtre empêchant les personnes gravement malades d’obtenir un droit de séjour, établit une liste de pays sûrs et met en péril l’aide juridique pour tous. Elle expulse aussi des ressortissants européens parce qu’ils ont demandé l’aide sociale, laisse les familles dites “Roms” à la rue, et continue d’expulser des personnes vers des pays en guerre.
  • 2015: l’ouverture, puis la fermeture de la “route des Balkans” permet à plus d’un million de personnes venues d’Irak, de Syrie, d’Afghanistan, d’Iran d’arriver en Europe du Nord en quelques mois. C’est la “crise de l’accueil” et le début d’un important mouvement de solidarité citoyen et associatif qui naît autour du parc Maximilien à Bruxelles.
  • 2016: l’Union européenne (UE) perd définitivement son âme en signant un accord avec la Turquie pour empêcher les migrants d’arriver en Grèce, et ferme la route des Balkans, empêchant toute circulation des demandeurs d’asile vers l’Europe. En Belgique, les premières mesures ont été de fermer des places d’accueil: 10.000 en quelques mois… Pour le CIRÉ et ses partenaires, cela signifie la fin de la convention pour l’accueil des demandeurs d’asile en logements individuel, active depuis 17 ans.
  • 2017: un hub humanitaire est créé par plusieurs associations, dont le CIRÉ, pour aider les migrants et réfugiés “en transit” face à une politique de répression et de dissuasion. A côté du centre fermé de 127bis de Steenokkerzeel, une “unité familiale” destinée à enfermer des familles avec enfants est construite, malgré une opposition associative et citoyenne. Au niveau interne, le CIRÉ met un terme à sa codirection politique, pour fonctionner désormais avec une direction générale et une direction administrative et financière.
  • 2018: au début de l’année, “l’affaire des Soudanais” révèle la collaboration entre l’État belge et les autorités de Khartoum dans le cadre de l’expulsion de ressortissants soudanais. Mai 2018 restera à jamais marqué par la mort de Mawda Shawri, petite fille kurde de deux ans, tuée par une balle de la police qui avait pris en chasse la camionnette où elle se trouvait avec ses parents et d’autres migrants. En août, quatre premiers enfants sont détenus avec leur mère dans les nouvelles unités de détention pour familles du centre fermé 127 bis.
  • 2019: l’ordre des barreaux francophones et germanophone et quinze associations, dont le CIRÉ, déposent un recours contre l’arrêté royal qui permettait ces détentions. En avril, le Conseil d’État suspend certaines de ses dispositions. Aucune famille n’est détenue dans ce centre depuis lors. Des élections se tiennent en mai, mais aucun accord n’est trouvé pour former un gouvernement fédéral… 

En 2014, le CIRÉ a eu 60 ans. A cette occasion, il a produit le film “Des hauts et des combats” (38 minutes) retrace l’histoire de l’association, indissociable de celle de l’histoire de l’immigration en Belgique.

Illustration à partir d’images de Freepik.com

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