Mauvaise réponse!
Faux, la Constitution belge prévoit la protection du droit à la vie privée et l’inviolabilité du domicile. La police n’a donc pas le droit d’entrer chez vous, même si vous hébergez une personne en séjour irrégulier.
Il existe cependant des exceptions. La police peut entrer chez vous sans votre accord dans certains cas:
- si elle a un mandat de perquisition ou d’arrêt, qui doit préciser le cadre de l’intervention et ses raisons
- ou si elle est accompagnée par un·e juge d’instruction (sans mandat)
- ou s’il y a flagrant délit (sans mandat)
Attention, quand la police se présente chez vous, il est possible qu’elle vous demande de signer un document indiquant que vous renoncez à la protection de votre domicile. Nous vous encourageons à ne pas le faire!
En 2018, le gouvernement Michel proposait le projet de loi des “visites domiciliaires”: permettre d’entrer chez des particuliers pour interpeller des personnes étrangères en séjour irrégulier, qui seraient alors envoyées en centres fermés et expulsées du territoire belge. Suite à une opposition forte des citoyen·ne·s et de la société civile, le projet de loi n’a finalement jamais été adopté.
Cela pourrait changer. En effet, la Commission Bossuyt, chargée il y a deux ans d’évaluer la politique de retour (forcé et volontaire) de la Belgique, a remis son rapport en septembre 2020. Dans ce rapport figure une “proposition alternative concernant les visites domiciliaires”.
Bonne réponse!
Faux, la Constitution belge prévoit la protection du droit à la vie privée et l’inviolabilité du domicile. La police n’a donc pas le droit d’entrer chez vous, même si vous hébergez une personne en séjour irrégulier.
Il existe cependant des exceptions. La police peut entrer chez vous sans votre accord dans certains cas:
- si elle a un mandat de perquisition ou d’arrêt, qui doit préciser le cadre de l’intervention et ses raisons
- ou si elle est accompagnée par un·e juge d’instruction (sans mandat)
- ou s’il y a flagrant délit (sans mandat)
Attention, quand la police se présente chez vous, il est possible qu’elle vous demande de signer un document indiquant que vous renoncez à la protection de votre domicile. Nous vous encourageons à ne pas le faire!
En 2018, le gouvernement Michel proposait le projet de loi des “visites domiciliaires”: permettre d’entrer chez des particuliers pour interpeller des personnes étrangères en séjour irrégulier, qui seraient alors envoyées en centres fermés et expulsées du territoire belge. Suite à une opposition forte des citoyen·ne·s et de la société civile, le projet de loi n’a finalement jamais été adopté.
Cela pourrait changer. En effet, la Commission Bossuyt, chargée il y a deux ans d’évaluer la politique de retour (forcé et volontaire) de la Belgique, a remis son rapport en septembre 2020. Dans ce rapport figure une “proposition alternative concernant les visites domiciliaires”.
Faux, la Constitution belge prévoit la protection du droit à la vie privée et l’inviolabilité du domicile. La police n’a donc pas le droit d’entrer chez vous, même si vous hébergez une personne en séjour irrégulier.
Il existe cependant des exceptions. La police peut entrer chez vous sans votre accord dans certains cas:
- si elle a un mandat de perquisition ou d’arrêt, qui doit préciser le cadre de l’intervention et ses raisons
- ou si elle est accompagnée par un·e juge d’instruction (sans mandat)
- ou s’il y a flagrant délit (sans mandat)
Attention, quand la police se présente chez vous, il est possible qu’elle vous demande de signer un document indiquant que vous renoncez à la protection de votre domicile. Nous vous encourageons à ne pas le faire!
En 2018, le gouvernement Michel proposait le projet de loi des “visites domiciliaires”: permettre d’entrer chez des particuliers pour interpeller des personnes étrangères en séjour irrégulier, qui seraient alors envoyées en centres fermés et expulsées du territoire belge. Suite à une opposition forte des citoyen·ne·s et de la société civile, le projet de loi n’a finalement jamais été adopté.
Cela pourrait changer. En effet, la Commission Bossuyt, chargée il y a deux ans d’évaluer la politique de retour (forcé et volontaire) de la Belgique, a remis son rapport en septembre 2020. Dans ce rapport figure une “proposition alternative concernant les visites domiciliaires”.