Iels sont ici. Iels vivent ici. Iels ont leurs proches ici. Iels travaillent ici. Pourtant, en leur refusant le droit de séjour, les autorités belges ne leur permettent pas de vivre dans des conditions dignes.
À l’heure de la crise sanitaire, la précarité dans laquelle les personnes sans papiers doivent survivre s’est encore accentuée.
Ce qui a fait plonger des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants vers la pauvreté parfois absolue, et rendu particulièrement difficile la mise en place des mesures de confinement, de testing et tracing, puis l’accès à la vaccination.
Depuis avril 2020, la sonnette d’alarme a été tirée à de nombreuses reprises.
Le gouvernement fédéral – en affaires courantes d’abord, minoritaire avec pouvoirs spéciaux ensuite, avec la coalition Vivaldi enfin – n’a à aucun moment pris la mesure du désespoir causé par les conditions de vie des sans-papiers. Jusqu’à ce que celui-ci se transforme en actions désespérées.
