18 ans, l’âge de l’autonomie ? L’accueil des mineurs étrangers non accompagnés (MENA) demandeurs d’asile en Belgique francophone

Depuis quelques années, de plus en plus de mineurs arrivent en Belgique sans leurs parents pour y demander l’asile. Ce phénomène est la conséquence des tensions qui se développent à travers le monde et qui touchent de manière directe les enfants. En Belgique, ces mineurs qui ne sont accompagnés ni d’un parent ni d’un tuteur sont accueillis dans des structures qui leur sont dédiées.

S’ils obtiennent un statut de séjour en Belgique, une fois majeurs, ces jeunes seront considérés comme autonomes et devront se débrouiller seuls. Par “autonomie”, nous entendons ici le fait d’être capable de réaliser son projet de vie sans avoir besoin d’un accompagnement spécifique. C’est-à-dire être capable de mener sa vie, de suivre sa scolarité, de se trouver un emploi, de gérer son budget et de s’adresser aux institutions compétentes lorsque l’on a besoin d’aide.

Le but de la présente analyse est de comprendre s’il est possible, pour un mineur étranger non accompagné (MENA), d’être assez autonome pour ne plus recevoir d’encadrement spécifique dès l’obtention d’une protection et le passage à l’âge adulte. Pour répondre à cette question, nous nous intéresserons à l’accueil que les MENA demandeurs d’asile reçoivent en Belgique francophone, ainsi qu’à leur vulnérabilité qui peut entraver leur apprentissage de l’autonomie.

Nous étudierons également les conséquences de l’accès à la majorité pour ces jeunes, qu’ils soient toujours demandeurs d’asile ou qu’ils aient reçu une protection de la part de la Belgique.

Découvrez ici cette analyse

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