A l’occasion de la journée mondiale du réfugié, dix organisations se sont associées pour rappeler l’impact que peut avoir l’exil sur les familles. Cette année, la désormais traditionnelle action de sensibilisation dans les gares a été accompagnée de la diffusion de huit témoignages de jeunes réfugiés installés en Belgique. A découvrir !
Selon le HCR, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, chaque minute, huit personnes à travers le monde sont obligées de fuir la guerre, les persécutions ou les violations des droits de l’homme. Près de la moitié d’entre elles a moins de 18 ans. Or l’exil peut avoir un impact dévastateur sur les familles. Certains enfants fuient leur pays avec leurs parents, mais il arrive qu’ils en soient séparés et qu’ils doivent poursuivre seuls leur fuite vers la sécurité.
Yeshi, Gloire et les autres
Pour donner un visage humain à ces chiffres, nos organisations ont rassemblé, avec l’aide de journalistes, les témoignages de huit réfugiés installés dans notre pays. Des personnes dont la Belgique a reconnu le besoin de protection; des parents et des enfants venus d’horizons très différents – Syrie, Tchétchénie, Guinée… – et qui nous parlent des raisons de leur départ, de leur voyage parfois très long, de leur intégration en Belgique, des liens qu’ils conservent avec leur famille et leur pays…
Parmi eux, Yeshi, un jeune Tibétain passionné de dessin qui a quitté son pays et sa famille à l’âge de 14 ans et qui apprend aujourd’hui le français au CIRÉ. Ou encore Gloire, 17 ans, qui a dû fuir le Congo avec sa mère dont les activités politiques ne plaisaient pas au pouvoir en place.
Le 20 juin, ces témoignages ont fait l’objet d’une double page centrale dans le journal gratuit Metro (photo). Mais l’histoire ne s’arrête pas là : les 8 portraits restent disponibles sur le site consacré à l’action. Vous pouvez donc toujours les découvrir en ligne !
1 minute, le temps d’un… bonbon
Le jour J, entre 7 et 9 heures du matin, 250 volontaires ont distribué des bonbons aux navetteurs dans 27 gares belges. Rien qu’à la gare centrale, à Bruxelles, 21 kg de bonbons ont été distribués aux nombreux voyageurs de passage. Des bonbons, symboles de l’enfance, qui étaient accompagnés d’un petit carton (« 1 minute, le temps d’un bonbon / 1 minute pendant laquelle 8 personnes ont dû quitter leur pays ») invitant les personnes intéressées à lire les portraits publiés dans le journal Metro.
Il s’agissait d’une initiative conjointe de : l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil), le Comité belge d’aide aux réfugiés (CBAR), le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA), le Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE), Convivial, Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers (CIRÉ), la Croix-Rouge de Belgique, la Rode Kruis-Vlaanderen, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et Vluchtelingenwerk Vlaanderen.
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