Vidéoconférence en matière d’asile: une fausse bonne idée

Les entretiens personnels par vidéoconférence pour les demandeur·euse·s d’asile: une fausse bonne idée

La crise sanitaire liée à l’épidémie du Covid-19 a impacté toute la population et notamment les demandeur·euse·s de protection internationale (ci-après: demandeur·euse·s d’asile). Pendant cette crise, une série de mesures drastiques ont été prises afin de réduire le nombre d’interactions entre les individus et ainsi contenir l’épidémie.

Si certaines de ces mesures se sont avérées nécessaires et légitimes, d’autres ont posé fortement question, notamment sur leur conformité avec les droits fondamentaux des demandeur·euse·s de protection internationale. Tel a été le cas avec l’arrêt total puis la reprise des enregistrements en ligne uniquement des demandeur·euse·s d’asile de mi-mars 2020 à fin octobre 2021.

Et tel est le cas encore actuellement avec la volonté du Commissariat Général aux Réfugiés et Apatrides (CGRA) de mettre en place des entretiens personnels (ci-après: entretiens ou auditions) par vidéoconférence dans le cadre de la procédure de protection internationale (ci-après: procédure d’asile), depuis des centres d’accueil ouverts. Et ce, malgré toutes les problématiques et les vives critiques soulevées par le CIRÉ et d’autres acteurs, notamment concernant la mise en confiance et la confidentialité – essentielles en matière d’asile.

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