Réalités du public migrant de l’école du CIRÉ

Le CIRÉ voit le jour en 1954, lorsque la Belgique ouvre ses portes aux étranger·ères, notamment réfugié·es, après la Seconde guerre mondiale. Le CIRÉ, acronyme à l’époque du “Centre pour l’Intégration des Réfugiés et Étrangers”, a alors pour mission de permettre aux étranger·ères de découvrir la vie sociale, économique et culturelle de la Belgique. On commence à y donner des ateliers d’initiation à la société belge et l’école de français, premier service de l’association, est créée.

Ce n’est pas un hasard si l’école de français est le plus ancien service. Pour proposer un accompagnement qui répond au mieux aux besoins du public migrant et étranger, la priorité est mise sur l’urgence de comprendre une des langues nationales et de lui permettre de se débrouiller dans le quotidien (se présenter, comprendre une demande, remplir un formulaire, etc.). Sans la langue, une frontière se dresse dans les interactions et la rencontre de l’autre est fortement compromise, voire impossible.

Son apprentissage n’est donc pas à considérer comme une fin en soi, mais comme un moyen de comprendre les codes culturels et sociaux et de prendre part à la vie de la société d’accueil.

Nous focaliserons notre propos dans un premier temps sur les motivations du public à apprendre le français, ensuite sur les leviers que les cours de français actionnent et enfin, sur les difficultés rencontrées, souvent représentatives d’une politique d’intégration complexe et, pour les plus démuni·es, parfois dissuasive.

Découvrez cette analyse

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