Pour les personnes migrantes, la valorisation des savoirs et savoir-faire acquis à l’étranger représente une étape clé dans leur parcours d’insertion sur le marché du travail.
Et ce, d’autant plus qu’il existe une forte corrélation entre le niveau de qualification (reconnu) et les chances d’obtenir un emploi en Belgique.
En effet, en 2016, le taux de chômage était de 4% au sein de la population hautement qualifiée; tandis qu’il atteignait 16% au sein de la population faiblement qualifiée. A Bruxelles, l’écart était encore plus important, avec 8% de chômage dans le premier groupe et 30% dans le second. Actiris observe par ailleurs que 43 % des chercheurs d’emploi à Bruxelles ont un parcours d’études (du plus court au plus long) à l’étranger qui n’est pas reconnu en Belgique. La question de la reconnaissance des qualifications est donc bien un enjeu de taille pour l’intégration.