“Volontaire si possible, forcé si nécessaire”: quelle réalité derrière le slogan du gouvernement? C’est pour lever le voile sur le coût humain des politiques belges d’éloignement des étrangers que le CIRÉ et Vluchtelingenwerk Vlaanderen ont rédigé cette étude, qui mêle témoignages, constats de terrain et recommandations.
Au cours de cette législature, le gouvernement Michel Ier veut mettre l’accent sur le retour des sans-papiers, qu’il soit “volontaire” ou forcé. Son slogan : “volontaire si possible, forcé si nécessaire”. En ce sens, il poursuit la politique du précédent gouvernement. Mais en réalité, ni l’un ni l’autre ne propose de réelle alternative aux retours forcés.
Par ce rapport, nous souhaitons engager la réflexion sur le coût humain de la politique d’éloignement forcé et encourager un débat public sur le sujet. Il est plus que temps: après 25 ans d’existence des centres fermés, nos constats restent les mêmes.
Nous sommes convaincus qu’accorder plus d’attention aux personnes qui se trouvent derrière les dossiers peut mener à une toute autre politique. Une politique qui donne une place plus grande à une approche “sur mesure”, offrant aux personnes un avenir, qu’il soit en Belgique ou ailleurs.