En Belgique, la majorité des titres de séjours sont délivrés dans le cadre de procédures de regroupement familial, de régularisation ou de protection internationale. En 2016, les premiers titres de séjour étaient répartis comme suit: famille (50%), protection et raisons humanitaires (18%), emploi (10%), études (12%), autres (10%).
Actuellement, la migration liée aux études et au travail y occupe donc, une place peu importante. Pourtant, il ne manque ni de personnes étrangères désireuses de travailler légalement en Belgique et disposant des compétences et qualifications pour cela, ni d’entreprises ayant besoin de cette main d’œuvre.
La faible part de la migration du travail s’explique en grande partie par les restrictions dont elle fait l’objet, dont plusieurs relèvent de la compétence fédérale. De telles restrictions représentent un frein à la migration légale, à la satisfaction des besoins du marché du travail et à l’égalité des chances. La présente note revient sur certaines d’entre elles et formule des recommandations à ce propos.