52%- Emploi des jeunes, la 3e génération en rade?

Le cliché: les jeunes d’origine étrangère chôment plus que les autres. La réalité: c’est vrai… mais de moins en moins. Et c’est une bonne nouvelle.

Le chômage des jeunes est une plaie. Pour tous les jeunes? Oui, mais pas dans la même proportion. La situation est pire pour les jeunes issus de l’immigration, surtout s’ils sont d’origine extra-européenne. Pourquoi? Aux yeux de nombreux employeurs, ces jeunes auraient des qualifications insuffisantes. Mais ils ne sont pas aidés par les préjugés nourris à leur égard. Souvent, la différence dont ils semblent porteurs inquiète et décourage de potentiels employeurs. D’où les discriminations à l’embauche qui les frappent.

Bonne nouvelle: le décalage diminue au fur et à mesure qu’on s’éloigne du moment migratoire et du moment de l’acquisition de la nationalité belge. Tandis que les jeunes Belges “d’origine belge”, de 18 à 29 ans, présentent un taux d’emploi de 56,5%, ce taux n’est encore que de 21,7% pour les jeunes étrangers non européens présents en Belgique depuis moins de 5 ans. Mais il monte à 52% pour la 3e génération. Le fossé se comble…

Bonne nouvelle… à nuancer. À la 3e génération, on approche bien de l’égalité pour ce qui est de la quantité des emplois occupés, mais pas de leur qualité. À qualification égale, les jeunes Belges d’origine extra-européenne occupent massivement des emplois très en-dessous de leur qualification. Et cette discrimination-là semble plus tenace que l’autre. On y reviendra.

Avec le concours du Centre interfédéral pour l’égalité des chances.

Plus d’infos: Monitoring socio-économique, Centre interfédéral pour l’égalité des chances, www.diversite.be.

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