La guerre en Ukraine a provoqué l’exil de millions de civils, des femmes et des enfants surtout. L’arrivée des Ukrainiens a fait l’objet dans notre pays d’une solidarité sans précédent. L’initiative de deux enseignantes pour faire se rencontrer des écoliers gembloutois et des jeunes exilés, dont des Ukrainiens, y participe. L’essentiel n’est peut-être pas ce moment passé ensemble dans un parc d’attraction. Il a fallu préparer cette journée, en parlant de cette guerre aux portes de l’Europe. Mais il faut expliquer aussi que sur les routes de l’exil, on trouve aussi des enfants afghans, syriens, éthiopiens… Pour leurs parents, les portes de la Belgique ne sont pas grandes ouvertes. La solidarité européenne est à géométrie très variable. On ne peut qu’espérer que cette rencontre entre enfants de Kiev, de Kaboul et de Lonzée ne reste pas sans suite. Les citoyens solidaires de demain, c’est aujourd’hui qu’ils se forment.
Dans ce numéro
C’est beau, d’être porté par la force du groupe
Nous n’aurions jamais pensé vous conduire au parc Walibi avec Si Mineurs. Pourtant, en cette fin d’année scolaire 2022, de belles rencontres s’y sont faites. Nous y étions et nous en sommes sortis “baba” comme dit la pub.
Par YVES-MARIE VILAIN-LEPAGE
Rien n’est organisé pour les hôtes
Américain établi à Longueville (Brabant wallon), Kim Koffel, 69 ans, a tout du self-made-man, dont on se demande parfois s’il est ou non une légende. Un coup d’œil aux murs du salon laisse croire qu’il a tout vu et tout vécu et dans tous les décors.
Par Julie Luong
Deux exils, deux accueils différents
Elle est Ukrainienne. Elle fuit la guerre. Il est Éthiopien. Il fuit la guerre. Deux personnes en danger qui se réfugient en Belgique mais qui ne seront pas accueillies à la même vitesse, et qui ne recevront pas les mêmes certitudes quant à leur avenir. Décodage.
Par VINCENT DE LANNOY
