Depuis près de 15 ans, le CIRÉ accompagne les personnes migrantes dans la reconnaissance de leur parcours scolaire réalisé à l’étranger et/ou dans la reprise d’études en Belgique. L’intention de la présente note est d’exposer, à travers un exemple concret, les défis auxquels sont confrontées les personnes qui s’inscrivent dans de telles démarches. Autant de difficultés qui freinent les étrangers dans leur insertion sur le marché du travail, et en particulier leur accès aux postes hautement qualifiés, tout comme dans la possibilité de renforcer le potentiel de développement de leur pays d’origine.
Le récit, dans le fichier PDF ci-dessous, correspond à une situation réelle rencontrée et accompagnée par le service Travail, Équivalences & Formation du CIRÉ.
L’histoire commence en 2013, au Cameroun. Junior est passionné par l‘étude des réactions chimiques au sein des êtres vivants et doué en chimie depuis son plus jeune âge. Après l’obtention de son diplôme de fin d’études secondaires dans l’enseignement anglophone de son pays, il veut partir poursuivre ses études en Belgique, pour y faire le master en biochimie proposé par l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
Pourquoi vouloir étudier à Bruxelles? Tout simplement parce que la Belgique offre une qualité d’enseignement qu’il ne retrouve pas dans son pays. Un master belge en biochimie devrait lui permettre d’approfondir davantage cette matière qui le passionne et de réaliser ses stages dans des structures disposant d’équipements de pointe, mais aussi de trouver un travail plus facilement au Cameroun, où les diplômes européens sont davantage valorisés.