Dans un an, le Pacte européen sur la migration et l’asile entrera en vigueur.
Présenté comme un accord historique, il incarne le choix de l’Europe de contenir, trier et expulser, plutôt que de protéger, accueillir et garantir les droits fondamentaux des personnes migrantes. Le droit d’asile devient un privilège restreint.
Les personnes migrantes qui parviennent encore en Europe, malgré les dangers créés par les politiques d’externalisation, se heurtent à un système de tri fondé sur leur nationalité ou sur la fiction des "pays tiers sûrs" . En cette Journée mondiale des réfugié·es, le CIRÉ rappelle que demander l’asile est un droit fondamental, reconnu à chaque être humain, indépendamment de sa nationalité. Un droit plus que jamais indispensable alors que les violences, les guerres et l’insécurité ont doublé le nombre de personnes déracinées en dix ans.
Le Pacte consacre une vision des migrations comme une menace à contenir niant l’humanité, les parcours et les aspirations légitimes à la sécurité et à la dignité.
Pour mieux comprendre les enjeux et les risques de cette réforme sécuritaire, découvrez notre décryptage complet du Pacte ici :
