Pour pouvoir résider en Belgique, tout étranger doit disposer d’une autorisation; un visa ou une carte de séjour, par exemple. Ce titre lui donne accès aux droits économiques et sociaux fondamentaux : travail, études, santé,sécurité sociale…
Pour pouvoir conserver cette autorisation, la Belgique impose à l’étranger de remplir certaines conditions tout au long de son séjour, en ce qui concerne ses revenus, son travail, sa scolarité ou son intégration. Au fil des années, notre pays a multiplié ces conditions et limité les droits des étrangers. Résultat : le nombre de personnes et de familles vivant et travaillant en Belgique« sans papiers » – et donc sans droits – augmenté.
La situation des personnes sans papiers
On estime qu’entre 100.000 et 150.000 personnes vivent sans papiers en Belgique, soit 1% de la population. Ces personnes sont coincées dans une situation d’insécurité juridique et de précarité qui est désastreuse, tant sur le plan économique que social.
Pour être solidaire, la Belgique devrait…
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La situation des personnes qui ont un titre de séjour
La plupart des titres de séjour délivrés par la Belgique, sur base des études, du regroupement familial ou du travail, par exemple, sont limités dans le temps et ne sont renouvelables qu’à certaines conditions. Il faut par exemple avoir des revenus suffisants, ne pas bénéficier de l’aide d’un CPAS ou avoir participé au parcours d’intégration. Par ailleurs, toutes les « catégories » d’étrangers n’ont pas accès à un droit de séjour illimité, par définition plus stable, après avoir vécu cinq ans en Belgique. L’issue des demandes des étudiants et des travailleurs, par exemple, dépend entièrement de l’appréciation qu’en fait l’Office des étrangers et ne repose pas sur des critères légaux et objectifs.
Pour être solidaire, la Belgique devrait…
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Je vote solidaire
Le 26 mai, vous avez le pouvoir de changer la manière dont on traite les étrangers en Belgique.
A la veille des élections fédérales, régionales, communautaires et européennes, le CIRÉ veut permettre aux citoyens de s’informer de façon détaillée sur les questions migratoires et de pouvoir poser un choix éclairé dans l’isoloir, par sa campagne « Je vote solidaire ».