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Communiqué de presse 20 juin 2013 – Journée mondiale des réfugiés: des pères, des mères et des enfants en fuite

Chaque minute, huit personnes à travers le monde sont obligées de fuir la guerre ou la persécution. Quand vous aurez terminé la lecture de ce texte, environ 20 personnes auront été contraintes à l’exil. Les guerres et autres conflits armés ont un impact dévastateur sur les familles. Dans le chaos de la fuite, des familles sont parfois séparées et risquent de ne plus jamais se retrouver.

Près de la moitié des réfugiés en Belgique et dans le monde sont des enfants de moins de 18 ans. Certains enfants fuient leur pays avec leurs parents mais d’autres sont séparés de leurs parents et doivent poursuivre seuls leur fuite traumatisante vers plus de sécurité. Les enfants de réfugiés ont été témoins d’événements qu’un enfant ne devrait jamais voir. Dans certains cas, ils n’ont plus de famille où trouver réconfort et soutien, ce qui les éprouve encore plus durement.

Le 20 juin, nous célébrons la Journée mondiale du Réfugié. Ce jour-là, l’UNHCR, l’agence de l’ONU chargée des réfugiés, mettra l’accent sur les millions de personnes qui ont dû fuir de par le monde. Cette journée est célébrée dans plus de 100 pays. En Belgique, l’UNHCR s’est associé à 9 organisations qui s’occupent des demandeurs d’asile et des réfugiés pour lui donner un sens.

Une minute

En une minute, une famille de réfugiés peut tout perdre. C’est par exemple le cas de Ammar, qui est originaire de Syrie et qui est aujourd’hui en sécurité en Belgique. Avec sa femme et son fils de 6 ans, il a fui la ville d’Alep dévastée par la guerre. Il y a quelques années, l’Irak voisin connaissait de graves problèmes, mais Ammar, comme de nombreux Syriens, n’aurait jamais cru possible que la Syrie puisse s’enfoncer dans la guerre et la violence. Et pourtant c’est ce qui s’est produit. “Au début, nous étions persuadés que la violence se calmerait assez vite mais les choses ont pris une autre tournure”, nous explique Ammar.

Mais en une minute les choses peuvent également trouver une issue heureuse. Prenons Danielle, une jeune mère originaire de Guinée. À 17 ans, elle s’est réfugiée en Belgique pour échapper à la pratique du mariage forcé et des mutilations génitales. “À l’âge où la plupart des adolescents n’ont pas de soucis dans la vie, je me suis retrouvée seule, perdue et sans ressources.”, se souvient-elle. À présent, Danielle fait de brillantes études à Bruxelles et après des années de séparation, elle a retrouvé son enfant né quand elle était encore adolescente en Guinée.

Des bonbons dans les gares belges

Le 20 juin, entre 7 et 9 heures du matin, 250 volontaires vont distribuer des bonbons aux voyageurs dans 27 gares belges1. Ils leur expliqueront qu’il ne faut qu’une minute pour manger un bonbon mais qu’au cours de cette minute, huit personnes seront contraintes de fuir.

Cette initiative est organisée conjointement par :

  • L’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil),
  • Le Comité belge d’aide aux réfugiés (CBAR),
  • Le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA),
  • Le Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE),
  • Convivial,
  • Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers (CIRÉ),
  • La Croix-Rouge de Belgique / Rode Kruis-Vlaanderen,
  • Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR)
  • Vluchtelingenwerk Vlaanderen

Note 1: Les 27 gares sont: Arlon, Bruxelles (Midi, Central et Nord), Charleroi, Gembloux, Aalst, Antwerpen (Central et Berchem), Beernem, Beveren-Waas, Brugge, Genk, Gent (St-Pieters et Dampoort), Hasselt, Leuven, Lier, Mechelen, Sint-Niklaas, Veurne et Wetteren.

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